Installation de La distribution DaCri Linux/m68k Ce document vous permettra de suivre pas à pas les différentes étapes de l'installation de la distribution. A chaque étape, les types d'informations à saisir sont expliqués. Avant de commancer, nous allons décrire le contenu des différents répertoires (du CD-ROM et/ou du site FTP): Les répertoires: - boot: contient deux sous-répertoires "v2.0" et "v2.1" contenant chacun deux noyaux Linux/m68k différents. - v2.0: contient le noyau 2.0.33 compilé pour Falcon et TT, ainsi que les fichiers permettant de démarrer, si vous souhaitez utiliser ce noyau, cliquer sur "ataboot" pour démarrer l'installation. - v2.1: contient le noyau de développement 2.1.90 compilé pour Hades, ainsi que les fichiers permettant de démarrer, si vous souhaitez utiliser ce noyau, cliquer sur "ataboot" pour démarrer l'installation. Ce répertoire contient aussi un noyau de développement 2.1.90 compilé pour Falcon et TT, fichier "vmfalctt.90". - docs: contient les documents concernant la distribution (licence ...). - tools: contient les outils qui sont utiles à l'installation (atafdisk: Fdisk pour Atari). - filesys: contient les fichiers qui représentent la structure préconfigurée qui sera installée sur le ou les disques durs de votre système. - x11: contient l'arborescence des fichiers pour installer X11. - conf: contient les fichiers de configuration pour mettre à jour certain logiciel sur votre système. Pour démarrer l"installation, dans le répertoire boot/v2.0 (Falcon/TT) ou boot/v2.1 (Hades), cliquez sur "ataboot" et laissez vous guider :-) Le script d'installation détecte automatiquement un certain nombre d'éléments de votre système, notamment les disques durs, le cdrom. Voici les étapes: - Bienvenue: mot de bienvenue, appuyer sur Entrée/Return pour passer à l'étape suivante - Licence: description de la licence d'utilisation et de diffusion de la distribution appuyer sur Entrée/Return pour passer à l'étape suivante - Fdisk: cet utilitaire va vous permettre si ce n'est pas déjà fait, de préparer les partitions d'un ou plusieurs disques durs, de modifier le label des partitions pour éviter que le TOS n'essaye d'y accéder. Si vous avez déjà réalisé cette opération avec un autre utilitaire, répondez par "n" pour passer à l'étape suivante, sinon répondez par "o" pour utiliser Fdisk. - Création des partitions de swap: ces partitions sont nécessaires dans le cas où le système ne possède pas une quantité suffisante de mémoire vive (ex: 4 Mo, 8 Mo), mais cela peut aussi être très utile sur des systèmes possédant beaucoup plus de mémoire vive (ex: 14 Mo, 20 Mo, 64 Mo ...) lorsque vous exécutez de grosses applications (compilateur, suites bureautiques, bases de données, serveurs web ...) Ces partitions permettent temporairement de stocker des morceaux de mémoire vive (contenant données ou programmes) sur le disques dur. Ceci libère bien entendu de la mémoire vive pour d'autres applications ou données. Le script vous demande de saisir le nom du périphérique et le numéro de partition qui sera utilisé comme partition de swap. *REMARQUE*: une partition de swap ne peut pas excéder 128 Mo, mais il est possible d'utiliser plusieurs partitions de swap. Sous *nix, et sous Linux, les périphériques physiques (disques durs, cdrom, imprimante) ou logiques (écrans virtuels, protocoles réseaux) sont regroupés dans le répertoire /dev. En ce qui nous concerne pour le moment, les disques durs ont la dénomination suivante: - le nom des périphériques des disques durs scsi (chaîne scsi, y compris zip et jaz) commence par les lettre "sd", ensuite la lettre suivante précise le numéro de la position du disque dur sur la chaîne scsi (ex "a" pour le premier disque dur, "b" pour le second ...), ce qui nous donne par exemple pour le deuxième disque dur scsi "sdb". Le chiffre qui suit ces trois lettres permet de préciser le numéro de la partition à prendre en compte ("1" première partition, "2" deuxième partition ...), ce qui nous donne par exemple pour la partition numéro 4, du deuxième disque dur scsi: "sdb4". - pour les périphériques disque dur ide, le nom commence par les lettres "hd", autrement la lettre du numéro de disque et les chiffres des partitions ont exactement la même signification que pour les disques durs scsi. Pour créer une ou des partitions swap, répondez par "o", sinon répondez par "n" à la question. - Saisie des partitions de swap, comme nous l'avons vu précédemment, les périphériques possèdent une dénomination précise. Il suffit de rentrer sur la ligne de commande la partition qui fera usage de partition de swap (ex: /dev/sdb4). Ensuite, vous avez la possibilité d'ajouter d'autres partitions de swap, répondez par "o" pour créer une autre partition de swap ou par "n" pour passer à l'étape suivante. - Création de la partition root (racine du système), cette partition est la partition principale de l'installation du système de fichiers, elle contient normalement seulement les informations nécessaires à un usage restreint de Linux. C'est à partir de cette partition que peuvent être montées d'autres partitions contenant le reste des applications et des données du système et des utilisateurs. Ce schéma de structuration du système de fichiers reste vrai pour les systèmes où la séparation et la sécurité des données sont primordiales (ou si vous faites une utilisation bien particulière de votre système: serveurs de fichiers dans une entreprise ou une école, serveurs de bases données imposantes ...). Néanmoins pour un particulier, une seule partition d'une capacité suffisante est nécessaire. Pour le moment, la création (formattage) du système de fichiers de la partition root nécessite de saisir le périphérique prévu à cet effet (ex: /dev/hda1 pour la première partition du premier disque dur ide). Si vous souhaitez créer plusieurs partitions pour séparer les systèmes de fichiers comme nous l'avons vu précédemment, répondez par "o" à la question "autre partition ext2 a creer (o/n)" sinon répondez par "n" pour utiliser une seule partition. - Dans le cas ou vous souhaitez séparer les données, le script vous demande de saisir tout d'abord le nom du périphérique qui accueillera ces données et ensuite le nom du répertoire qui permettra d'accéder à ces données par montage de ce système de fichiers sur le système de fichiers racine (root). Exemple, vous souhaitez séparer les données présentes dans le répertoire "var" pour des questions de sécurité ou de sauvegarde des informations comme le courrier électronique (/var/spool/mail). Le nom de la partition est par exemple "/dev/sda1" et le nom du point de montage par rapport à la partition racine est "/var". Ceci est aussi possible pour le répertoire "/home" (ou ses sous répertoires) contenant toutes les informations personnelles des utilisateurs du système, ou le répertoire "/usr" contenant les applications et certaines données propres aux systèmes... Si vous souhaitez créer une autre partition pour séparer les systèmes de fichiers comme nous l'avons vu précédemment, répondez par "o" à la question "autre partition ext2 a creer (o/n)" sinon répondez par "n" pour utiliser une seule partition. - A partir de cette structure de système(s) de fichiers, le script va automatiquement créer l'arborescence type d'un système Linux préconfiguré pour vos besoins de base. Il va mettre à jour un certain nombre d'informations: - installation d'un système de fenêtrage (X11), vous pouvez choisir parmi la liste proposée, le type d'interface fenêtrée que vous voulez utiliser par défaut au démarrage de l'interface graphique (par défaut twm). - le nom de votre système Linux: Pour identifier votre machine, il est nécessaire de lui donner un nom, tapez le nom de votre machine (exemple: toto). - le numéro IP de votre machine si vous le connaissez, cette information est utile si votre système est inséré dans un réseau local par exemple ou si vous possédez une adresse IP statique d'un fournisseur d'accès à l'Internet (exemple de numéro IP: 192.168.1.10). - le nom de domaine, cette information est utile pour configurer sendmail (exemple: toto.titi.fr). - le nom de domaine abrégé, cette information est aussi utilisé pour configurer sedmail (exemple: toto ou titi.fr). - Avant de terminer l'installation, le script va copier les fichiers de démarrage et le noyau sur une partition GEM de votre système, pour que vous puissez utiliser ce qui vient d'être installé. Pour cela, il est nécessaire de saisir la partition qui contiendra ces informations sous la forme que nous avons vu précédemment. Par exemple, vous avez, sous GEM, une partition "C:", qui correspond au premier disque (scsi ou ide) et à sa première partition, ce qui nous donne pour Linux, le périphérique "/dev/sda1" pour du scsi et "/dev/hda1" pour de l'ide. Ensuite le script vous demande le nom du répertoire ou seront copiées ces informations de démarrage, par defaut: répertoire "linux". Ensuite la machine va redémarrer, il suffira de cliquer sur ataboot dans le répertoire indiqué ci-dessus (si une fenêtre paramètre s'ouvre cliquer sur "ok" pour continuer, étant donné que les paramètres d'ataboot se trouvent dans le fichier "bootargs" et sont pris en considération automatiquement). - Une fois le système lancé, vous devriez voir apparaître, après un petit moment la ligne de commande "login:", tapez "root". Pour l'instant, il n'y a pas de mot de passe à l'utilisateur "root" mais vous pouvez et devez en ajouter un grâce à la commande "passwd". Pour ajouter un autre utilisateur que "root" (ce qui n'est pas une mauvaise idée) vous pouvez utiliser la commande "adduser" suivi d'un nom d'utilisateur. Exemple: adduser atari Ensuite suivez les instructions. Pour terminer une session de travail sous Linux (pour repartir sous GEM ou pour éteindre votre machine). Par l'intermédiaire de l'utilisateur "root" (se connecter par login à l'utilisateur "root"), tapez "init 0" pour stopper la machine, attendez l'apparition du message "System halted" pour éteindre ou pour rebooter votre machine. Ou tapez "init 6" pour rebooter votre machine. *REMARQUE*: Dans tous les cas, n'éteignez jamais votre machine, sans avoir effectuer cette démarche, sinon vous risquez de perdre des données. Quelques trucs: - Plusieurs consoles virtuelles textes sont disponibles, pour passer de l'une à l'autre, tapez "Alternate" + "F2" (F3, F4 ... et F1 pour revenir). Sous l'interface graphique (X11), il faut taper "Control" + "Alternate" + "F1" pour revenir sous la console virtuelle texte numéro 1, ensuite pour revenir sous X, il suffit de taper "Alternate" + "F.." pour retrouver l'interface graphique. Le nombre de console virtuelle est paramétré dans le fichier /etc/inittab. - Utilisez de préférence, un utilisateur différent de "root". "root" possède bien des droits qu'il ne faut pas sous-estimé, notamment en ce qui concerne la destruction de fichiers systèmes. utilisez la commande "adduser" pour créer des utilisateurs. - Le noyau de développement 2.1.90 de cette distribution est normalement réservé à l'Hades. Cependant, les utilisateurs de TT et Falcon peuvent à leurs risques et périls le mettre en oeuvre en copiant du CDROM le fichier "vmfalctt.90" du répertoire "boot/v2.1" dans leur répertoire "linux" de leur partition GEM et ne le renommant par "vmlinux" ou en changeant les paramètres du fichier "bootargs". Toutes remarques, suggestions et critiques constructives peuvent être adressées aux auteurs de cette distribution. Contacts: David Curé: david.cure@linux-m68k.org Christian Jacolot: christian.jacolot@Finix.EU.Org